Entreprise
Dans une interview donnée au Journal du Dimanche, Jean-Marc Janaillac le PDG d'Air France-KLM explique qu'il ne pourra pas donner plus que ce qu'il a déjà promis. Pas de quoi satisfaire les syndicats qui organisent des grèves pour les 23 et 30 mars prochains. « Je comprends le sentiment d'injustice des salariés qui ont fait des efforts, alors même que ce qui pèse sur Air France, charges et taxes, n'a pas évolué. Mais je le regrette vis-à-vis de nos passagers et de nos salariés », explique le dirigeant de l'entreprise, qui ne peut pas accepter la demande des syndicats de revalorisation des grilles salariales de 6%. La dernière augmentation générale date en effet de 2011.
Jean-Marc Janaillac précise qu'il a bien proposé une augmentation générale mais bien moins importante que l'exigence des organisations syndicales. Il y a ajouté « le doublement de l'intéressement et une compensation de perte de pouvoir d'achat pour les salariés concernés ». Mais voilà, il ne peut pas « aller plus loin ». La raison de cette impossibilité est à chercher du côté du retard de compétitivité de la compagnie aérienne : « Nous avons accumulé trop de retard par rapport à nos concurrents malgré des résultats en progression l'an dernier ». Résultat : « Le transport aérien français n'est pas assez compétitif, y compris par rapport aux compagnies européennes ».
Dans ces conditions, la direction du groupe ne peut se montrer trop généreuse. Au-delà, le PDG d'Air France-KLM voudrait que les pouvoirs publics interviennent : « notre environnement fiscal, social et réglementaire est trop pesant », estime-t-il. Air France paie comparativement plus de charges par rapport à la concurrence européenne, un différentiel qui se monte à « plusieurs centaines de millions d'euros ».
Jean-Marc Janaillac précise qu'il a bien proposé une augmentation générale mais bien moins importante que l'exigence des organisations syndicales. Il y a ajouté « le doublement de l'intéressement et une compensation de perte de pouvoir d'achat pour les salariés concernés ». Mais voilà, il ne peut pas « aller plus loin ». La raison de cette impossibilité est à chercher du côté du retard de compétitivité de la compagnie aérienne : « Nous avons accumulé trop de retard par rapport à nos concurrents malgré des résultats en progression l'an dernier ». Résultat : « Le transport aérien français n'est pas assez compétitif, y compris par rapport aux compagnies européennes ».
Dans ces conditions, la direction du groupe ne peut se montrer trop généreuse. Au-delà, le PDG d'Air France-KLM voudrait que les pouvoirs publics interviennent : « notre environnement fiscal, social et réglementaire est trop pesant », estime-t-il. Air France paie comparativement plus de charges par rapport à la concurrence européenne, un différentiel qui se monte à « plusieurs centaines de millions d'euros ».
